Enfant, j’aimais regarder des émissions TV, des articles ou des livres sur l’Inde et les pays asiatiques. J’étais totalement fascinée par la concentration des moines, leur capacité à rester dans le calme et la sérénité pendant de longues minutes…
À 18 ans, ma meilleure amie pratiquait le yoga et la méditation. Je lui demandais sans cesse comment elle pouvait arriver à rester concentrée aussi longtemps. J’essayais à côté d’elle, mais… 30 secondes me semblaient devenir une éternité !
Pour ma première grossesse, à 32 ans, les cours de préparation à l’accouchement me proposaient de la sophrologie. Super, me suis-je dit. Je vais essayer, ce sera peut-être moins difficile pour moi que la méditation. Que nenni ! Tout le monde semblait ravi quand je ne ressentais que mon dos, mes fesses, mes jambes, mes pieds. Tout me faisait mal et je n’arrêtais pas de bouger. L’enfer !
Lorsque ma fille a grandi, je me suis posée un jour avec elle pour dessiner ses cahiers de coloriage. Je me suis alors aperçue que j’adorais faire ça. Je n’avais pas besoin de réfléchir à ce dessin à faire, je n’avais pas besoin de me poser de questions sur les couleurs, les formes, les proportions du dessin. Et j’étais bien. Mon esprit était serein, reposé.
Plusieurs années ont passé lorsque je me suis trouvée devant un cahier de Mandalas à dessiner. Je me suis fait un cadeau, un superbe cadeau ce jour-là, d’un prix inestimable. Mon compagnon se moquait de moi avec mes dessins de « bébé », mais je prenais du plaisir à me poser sur ce dessin, à m’intérioriser. Je me sentais calme et détendue après chaque séance de dessin. Puis, petit à petit, j’ai eu des « messages », des « idées » comme si le fait de me poser permettait à une partie de moi de me parler.
Puis, j’ai avancé dans mes pratiques, ma médiumnité, le Feng Shui, l’utilisation du pendule etc. Je me suis retrouvée alors devant ce besoin de méditer, de m’intérioriser, d’aller chercher cette part de moi, cette discussion de moi à moi, ce lien divin dans mon être profond.
J’ai réalisé que le dessin des Mandalas m’avait aidée à entrer en moi-même, à me poser et à m’intérioriser.
J’ai commencé à le proposer autour de moi aux personnes disant ne pas pouvoir méditer. Oh miracle ! Instant magique et doux que le dessin comme support de méditation.
Conseils pour pratiquer
Choisissez un Mandala. Vous pouvez acheter un cahier ou trouver en un sur internet.
Choisissez un Mandala rond. Attention de ne pas vous laisser bercer par les appels de notre société de consommation. Un Mandala n’est pas une simple page de coloriage aussi joli soit-il. Sa forme sphérique est importante. Partez du centre pour dessiner et rayonnez de ce centre.
Un Mandala est une invitation au voyage intérieur, à la détente, la paix, la zénitude. Ces dessins sont souvent en forme de courbes. Les figures sont symétriques. La géométrie est parfaite.
Choisissez donc attentivement votre Mandala, car ce sont ces dessins qui vous guideront vers votre Moi ou votre enfant intérieur. Vous pouvez profiter de ce temps pour poser des intentions, voire les écrire en haut ou en dessous de votre Mandala.
Ensuite, choisissez des couleurs. Parfois, celles-ci viennent pendant le dessin. Ne vous éparpillez pas dans trop de couleurs.
Mettez une musique relaxante, des sons d’oiseaux ou d’eau ou…restez dans le silence. Coupez les téléphones, les radios, les télévisions ou tout autre son de l’extérieur. Prenez un temps pour vous.
Vous pouvez allumer des bougies si cela vous aide à créer une ambiance ou mettre quelques gouttes d’huiles essentielles, comme celle de mandarine, apaisante.
Et dessinez… laissez vous porter par ce dessin… et voyagez dans votre monde intérieur…
Accueillez alors ce qui vient. Vous méditez.
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