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Ma rencontre de l’hypnose par l’autohypnose

J’ai commencé l’hypnose avec l’autohypnose

Et oui, ma rencontre avec l’hypnose a commencé par l’autohypnose !

Comme beaucoup, l’image de l’hypnose de spectacle et ses représentations dans les films avaient suscité en moi l’idée d’une pratique potentiellement manipulatrice et dangereuse. La perspective de confier un tel pouvoir à un inconnu me paraissait inenvisageable.

Cependant, ma perception de l’hypnose a radicalement changé lorsque j’ai découvert une formation d’autohypnose proposée par un hypnothérapeute que je connaissais au sein d’une association.

Ma rencontre de l’hypnose par l’autohypnose s’amorçait…

L’hypnose avec l’auto-hypnose

Cette approche m’a immédiatement attirée, offrant une forme d’hypnose où je conservais un contrôle total sur mon expérience.

Malheureusement, ma déception était palpable à la sortie de la formation.

Les heures investies semblaient s’apparenter davantage à une méditation qu’à ce que je considérais comme de l’hypnose. Mon enthousiasme initial était sérieusement ébranlé.

Cependant, quelques jours plus tard, j’entrepris des « voyages » intrigants en pratiquant l’autohypnose, bien au-delà de ce que j’avais pu vivre avec la méditation.

Ma curiosité a été piquée et je m’exerçais chaque jour davantage à l’autohypnose.

Ces expériences évoquaient les expériences « chamaniques » que j’avais vécues précédemment grâce à un ami chaman et son tambour. Se retrouver face à cette possibilité en solitaire, dans l’intimité avec moi-même, était tout simplement magique. J’explorais des sphères empreintes d’amour, de paix, de sérénité, et d’immensités inouïes, me reconnectant au Tout et au Soi avec une certitude absolue.

C’était une expérience véritablement magique.

Ma rencontre de l’hypnose par l’autohypnose commençait bien !

Un Maître Zen à Romans sur Isère qui apporte la paix intérieure

L’expérience qui me fit prendre conscience de la puissance de l’autohypnose

Puis, une nuit, deux mois après ma formation, des douleurs aiguës me réveillèrent brusquement. Mon corps se tordait de douleur, rendant à peine possible le contact avec le sol.

Vivant seule avec mon fils de 13 ans, j’ai hésité pendant deux heures avant de composer le 15. Les douleurs, localisées au niveau du sternum, ont suscité des suspicions cardiaques et ont justifié l’intervention d’une ambulance. Cependant, quelques heures plus tard, je sortis de l’hôpital sans douleur apparente au niveau du cœur.

Malgré une semaine marquée par la fatigue, l’autohypnose est devenue mon alliée après chaque repas, m’offrant une recharge d’énergie surprenante en seulement dix minutes de voyage intérieur.

Au bout d’une semaine, je me réveillais en pleine nuit, de nouveau pliée en deux par la douleur.

Vers 5 heures du matin, seule dans mon appartement, je choisis de ne pas appeler le 15, optant plutôt pour l’attente et l’utilisation de l’autohypnose pour gérer la douleur. Ce fut le début de l’expérience.

L’autohypnose me permettait de rester calme, en paix, et de gérer la douleur.

Cependant, vers midi, consciente que la douleur s’amplifie tout en demeurant, paradoxalement, dans un état de bien-être, je pris la décision de rappeler le 15.

Cette fois, le médecin du SAMU suspecte une inflammation de la vésicule biliaire, entraînant une nouvelle intervention en urgence.

En pleine épidémie de grippe, les couloirs sont bondés. Mes analyses de sang sont bonnes et je n’ai aucune fièvre. Je suis allongée sur un brancard dans l’entrée des urgences. Je vois tout ce monde passer et repasser devant moi… Jusqu’à 23 heures.

Pas de médicaments pour me soulager.

Pas de médecin pour m’ausculter.

Seulement une infirmière qui passe de temps en temps, désolée pour cette attente.

Je n’ai QUE l’autohypnose.

Là, sur mon brancard, mon ventre douloureux, dans ce brouhaha infernal du hall d’entrée des urgences, avec ces familles qui crient, ces malades qui souffrent, qui râlent, mon brancard au milieu, poussé à droite et à gauche, embouti par toutes les personnes qui passent dans le hall, ces regards…; je suis consciente de tout cela.

Et en même temps… je reste sous autohypnose. Calme. Comme là et en même temps pas vraiment là.

A presque minuit, le médecin m’ausculte et découvre l’état de ma vésicule par un simple touché. Il est désolé de m’avoir fait autant attendre, s’excuse. D’autant que le service de radiologie est maintenant fermé. Il demande donc au personnel de me faire entrer dans les Urgences… dans les couloirs car toutes les chambres sont prises ! J’y resterais jusqu’au lendemain soir sans aucun traitement.

C’est seulement le dimanche soir qu’une infirmière me mènera à une chambre.

Et moi, je reste dans mon monde intérieur. Je sens qu’il est préférable pour moi, vu le brouhaha et la suractivité qui m’entoure, de rester dans cet espace apaisé et serein où mon corps gère.

Je resterais ainsi 4 jours avant d’être opérée dans mon monde intérieur. Pour ne rien voir, rien entendre, rien subir. Et ça marche ! Je reste sereine.

J’ai conscience des heures qui passent, du temps qui s’égrène, des médecins qui s’excusent de ne pas avoir de temps et de place pour moi, des infirmières qui savent que je souffre.

J’ai conscience mais… Je ne suis pas vraiment là.

Une part de moi reste dans cet ailleurs, cette intériorité sereine, confiante, où le temps n’existe plus, où tous les voyages sont possibles. Je resterais 12 heures dans ce hall, 48 heures dans un couloir diagnostiquée opérable en urgence (!) pour une vésicule très enflammée, opérée le mardi à 14 heures. 74 heures exactement à l’hôpital. 74 heures à gérer la douleur avec très très peu de médicaments, les Urgences étant emplies de personnes âgées gravement atteintes par la grippe. Je sais qu’elles sont une urgence plus que moi.

Lorsque le mardi vers 14 heures, j’arrive enfin en salle d’opération, l’infirmière anesthésiste me prépare. Elle regarde mon dossier. Me regarde. Regarde mon dossier. Plusieurs fois. Puis s’approche de moi.

« Vous êtes bien calme. Les gens arrivent toujours stressés ici. Vous, vous avez passé 4 jours à attendre. Vous avez une crise de vésicule biliaire qui est peu supportable en termes de douleurs. Mais comment faites-vous pour être si bien ? »

L’autohypnose. Le secret. 4 jours en autohypnose.

Elle écarquille les yeux. Elle me dit qu’elle a entendu parler de l’hypnose, que certains le pratiquent en salle opératoire, mais qu’elle n’avait jamais vu quelqu’un capable de gérer seul.

Je l’avoue. Je suis fière de moi à ce moment-là.

En m’amenant en salle d’opération, l’infirmière raconte mon histoire au personnel présent.

L’anesthésiste me regarde et plaisante en me posant le masque sur le nez pour m’endormir. Il me le met, me le retire, me le remet en me proposant de couper l’anesthésiant puisque je gère si bien moi-même.

Je ris.

Sa dernière phrase avant que je m’endorme sera : « Je n’ai jamais entendu rire quelqu’un que j’anesthésie ! »

Ma rencontre de l’hypnose par l’autohypnose venait d’atteindre le cap d’une conviction profonde grâce à cette expérience incroyable !

Est-ce que l’autohypnose ça marche ?

Lorsque je suis sortie de cette magnifique expérience, j’étais non seulement convaincue de la puissance de l’autohypnose mais également des bienfaits de l’hypnose.

Cela ne pouvait qu’être mon futur outil pour rayonner ce bien-être autour de moi, à ma famille, à mes proches, à mes clients, en toutes circonstances. Et vous, que pensez-vous de l’hypnose ?

Si vous désirez apprendre l’autohypnose, suivez ce lien.

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